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libéralisme ou la loi du plus for

10 juin 2008

VISION D’UNE JEUNE MILITANTE SOCIALISTE

VISION D’UNE JEUNE MILITANTE SOCIALISTE

boudibalongo@yahoo.fr

L’analyse se concentrera sur des propositions de solutions. Il faut en effet dépasser le constat car se dernier finit par monopoliser la vie politique et intellectuelle.

L’originalité de cette réflexion réside dans la tentative de revaloriser deux échelles primordiales : la cellule familiale et le village global. 

La famille est ce lieu ou le droit n’ose pas affirmer suffisamment des règles qui sont pourtant nécessaires à l’épanouissement de l’enfant. Soyons honnêtes et avouons que l’enfant est soumis corps et âmes aux limites éthiques et intellectuelles de ces parents, il n’y a qu’en cas de force majeur que l’autorité judiciaire se permet d’agir. Car dans les faits, un enfant peut être soumis à un échec scolaire pendant des années sans que personne ne se retourne vers le parent. Le pire dans l’échec scolaire, au-delà des quelques fautes d’orthographes en réalité sans importance, c’est la dévalorisation, l’enfant se croit idiot alors que c’est le système qui est bête et méchant  Le but n’est pas de jeter l’opprobre aux parents mais bien de casser les cercles vicieux en privilégiant l’intérêt de l’enfant et en admettant que l’état ne compensera pas les carences éducatives ou éthique d’ordre familial. La solution concrète et pragmatique en vue d’inciter les parents, de gré ou de force à soutenir leurs enfants (en partant d’un postulat simple : l’enfant apprend par imitation et le parent doit être un exemple et non un contre exemple) est la suivante : tout d’abord faire signer lors de la déclaration de l’enfant à l’état civil, un contrat éducatif qui détaille les attentes et les règles à respecter indispensablement pour permettre à l’enfant de réussir son apprentissage et lui inculquer une éthique qui facilitera son intégration dans la société. Ensuite, mettre en place des mécanismes de contrôle en relation étroite avec l’école et la participation des étudiants notamment les boursiers qui en échange de la solidarité nationale offrent quelques heures soit pour des taches de contrôle soit pour du soutien scolaire. A ce soutien scolaire,  une contre partie doit s’imposer car il faut donner un sens à l’autorité parentale et inciter la postérité à enfanter de manière responsable. Je ne fais pas un enfant par égoïsme, par coup de tête ou pire pour obtenir des subventions, mais bien parce que je me sens en capacité de l’accueillir correctement. D’ailleurs si j’inculque de bonnes valeurs à mon enfant et avec l’aide de l’Etat engagé j’arriverai à lui faire aimer l’école et la connaissance en général et par là même il sera plus concentré en classe, il travaillera d’avantage à la maison et aura donc moins besoin de cours particuliers. Voila le vrai cadeau bien plus inestimable que ce que peut nous offrir la société de consommation. Nous pouvons même aller plus loin et rendre les enfants  autonomes le plus tôt possible, développer les petits groupes d’activité et les cours vidéo. Mettre en place des systèmes de tutorat ou chaque élève parraine un plus petit et voilà comment on peut réduire la masse des enseignants. Arrêter de leur demander d’apprendre par cœur et leur laisser le temps de se cultiver à leur rythme. Si les parents exécutent leur devoir de responsabilisation de l’enfant, stricte mais juste, aimant suffisamment son enfant pour prendre le temps de lui inculquer des règles nécessaires au lieu de vouloir les rendre à notre image, les enfant seront alors en mesure de prendre soin de plus petit et plus fragile que soit.                           

Le village global est une chance pour toute l’humanité. Si aujourd’hui, la mondialisation est synonyme de sacrifices et de comportements anarchiques et violents c’est simplement par choix politique. En effet, à une économie globale, il faut répondre politique globale. En tant que jeune socialiste je ne considère pas  le chinois comme un concurrent ou du moins il ne l’est pas plus que mon voisin de 

de pallier dans une guerre de tous contre tous. Ainsi il faut comprendre que la vrai lutte est lutte des classes et que les frontières bénéficient au plus riches qu’ils soient chinois, américains ou saoudiens, et non pas au plus pauvre. Même si

la Chine

devient la première puissance mondiale, les travailleurs chinois n’en seront pas mieux lotis que nous, ils seront au même niveau et pour un socialiste c’est une bonne nouvelle car il aspire à ce que toute l’humanité s’élève et que tout homme ai la chance de s’épanouir. L’enjeu c’est la fiscalité ! Les frontières contribuent à déséquilibrer le partage entre capital et travail et à limiter le niveau de l’impôt à l’égard des plus riches puisque ces derniers ont encore la possibilité de fuir.

L’échelle pertinente du XXI siècle n’est pas l’échelle européenne, même si notre organisation est un moteur et peut-être le laboratoire du prochain village planétaire. Nous ne devons pas nous adresser aux gouvernements mais bien à l’opinion internationale et lui proposer l’alternative socialiste, soutenu par tous les socialistes de métier ou de cœur pour que l’état international pacifie enfin un monde ensanglanté par la guerre des terroristes contre les capitalistes. L’homme ne naît pas mauvais, il le devient. Si les socialistes proposent un système global d’équilibre entre liberté et égalité, nous accèderons tous à la fraternité. En ceci nous ne devons pas avoir honte de nos intuitions puisqu’elles sont bonnes. Ainsi, le meilleur moyen de lutter contre la violence sous toutes ses formes c’est admettre que cette dernière n’est qu’une réponse à l’inhumanité de l’ordre international. On s’offusque du terrorisme que l’on considère comme inadmissible mais on continue à entretenir un système international qui justifie cette ignominie.

Pour neutraliser le terrorisme il faut devenir juste car le terrorisme n’est pas le mal du siècle, c’est la réponse des faibles, au même titre que la violence urbaine. Nous maintenons des milliards de personnes dans la misère et nous voudrions en plus qu’ils souffrent en silence pour ne pas gâcher le bonheur des plus aisés. Personne n’est né terroriste mais l’indifférence sociétale les a rendu barbares.

C’est une mathématique de la morale humaine : plus notre système politique est injuste et plus il y a violence et tout le monde le sait mais très peu en prennent acte. Ces jeunes terroristes sont précisément les indicateurs de cette injustice et avant de devenir des coupables ils ont été victimes. A nous de faire notre choix. La conservation des états nations est elle suffisamment légitime pour verser le sang des jeunes ? En tant que socialiste j’ai honte de la position prise par rapport à l’Iran, que les pays riches se désarment nucléairement avant de faire la leçon aux autres, tandis que sur le fait démocratique, et le droit des femmes, ils doivent au contraire blâmer les voyous sans remord pour accélérer le temps . Et à ceux qui prétendent que les Iran est une menace pour Israël, je dirai simplement que Israël est une menace pour lui-même car il n’arrive pas à admettre que l’avenir est dans l’union du territoire et non dans la division. Oser avancer l’ancien testament pour légitimer le vol d’une terre, c’est faire honte à dieu s’il existe. Cela dit je continue à penser que les juifs peuvent avoir une bonne influence sur la région s’ils abandonnent l’idée de diviser le territoire. Si par maturité les israéliens et palestiniens admettent de vivre sur le même territoire, et bien l’Iran n’aura plus de raison d’en vouloir aux juifs. C’est ce que j’appelle une solution de long terme. Les sémites ne sont pas plus idiots que les européens et j’espère qu’ils ne batailleront pas pendant des siècles  avant d’admettre que l’union est la solution. Entre nous, je considère l’attitude de ces deux peuples, comme plus proche du satanisme que de l’idéal chrétien et pourtant je sais que la solution ne dépend que d’un claquement de doigt ou plutôt de la plus belle des campagnes suivie d’un référendum commun et je sais que bientôt, un juste saura donner l’élan et y mettre fin. 

         

   

La redistribution : Il faudrait que toute personne qui bénéficie d’une aide de l’Etat, étudiants boursiers, rmistes, chômeurs, femmes isolés et handicapés participent eux-mêmes à l’effort de solidarité en donnant de leur temps, d’une part en tant que renfort pour les fonctionnaires dans leur tache de service public et d’autre part pour proposer des services aux ménages modestes qui ne pourraient pas autrement solliciter des services à la personnes. En bref c’est un échange en terme de troc qui tranche avec ce que propose les politiques. Le mérite est de revaloriser les bénéficiaires d’aides sociales, de créer une solidarité avec les travailleurs modestes, de limiter la masse des fonctionnaires, voire de dégager des fonds en vue de financer des formations.

Pour gagner plus formons nous : je m’étonne qu’aucun socialiste n’ai su répondre à l’affirmation de Nicolas. Je me rends compte que l’élite socialiste n’a pas beaucoup d’ambition pour la postérité. Quelqu'un qui n’est pas qualifié ne deviendra jamais riche et sera payé au SMIC. Il lui faudra faire 45 heures de travail difficile et rébarbatif pour obtenir un salaire décent. Les sophistes ont préféré faire courir l’idée que les études ne servaient pas et on finit par aller chercher les cerveaux hors de France. Avouons le c’est idiot. On limite l’accession aux études de médecine, on cherche a pratiquer la sélection et puis on finit par manquer de docteurs et on va les chercher en Afrique. La sélection ne doit pas devenir synonyme d’échec. Si j’échoue à un examen c’est par manque de travail  non par incapacité et j’ai toujours la possibilité de retenter l’examen. Donnons l’exemple et apprenons à nos enfants à persévérer pour réussir. Je ne croit pas que les enfants de riches soient génétiquement plus compétents que les autres. Tout être humain est capable de devenir médecin ou avocat il faut juste s’en donner les moyens. Il faut donc se mettre d’accord ou l’on évolue dans une société de mérite et on avoue clairement que tout être humain a les capacités ou on continue à faire courir l’idée malsaine et erronée que certains sont nés pour être esclaves et d’autres pour être maîtres.       

Et à ceux qui pensent qu’il faut des pauvres et des gens non qualifiés pour faire un monde je proposerai de faire un appel d’offre pour trouver des imbéciles qui voudront bien se sacrifier pour les autres.

La révolution éducative : C’est simplement de faire du cas par cas et non pas d’avoir une vision géographique. Depuis les débuts de l’éducation nous acceptons l’échec d’un certain nombre et puis nous nous étonnons qu’ils sortent du système éducatif sans aucun diplôme. D’ailleurs innombrables sont les enfants qui se sont entendu dire qu’ils n’étaient capables de rien et qu’il valait mieux pour eux d’arrêter les études. Malheureusement ce ne sont pas des paroles isolées et les professeurs ainsi que les conseillers d’orientation doivent comprendre que l’évolution est possible. Ces paroles destructrices devraient tout simplement être interdites. Comme je l’ai souligné plus tôt, le problème n’est pas de l’ordre de l’incapacité intellectuelle mais bien d’un retard que l’enfant cumule à force de ne pas travailler et notamment en mathématique. C’est à se demander si la société veut vraiment que tous les enfants s’en sortent. Répétons le encore, à 6 ans quand l’enfant entre à l’école, il a déjà une personnalité qui aura été modelé par l’éducation de ses parents. L’enfant apprend par imitation, ainsi le parent qui dit à son enfant « travaille à l’école pour ne pas finir comme moi » est   complètement dans le faux car l’enfant s’identifie au parent. Donc si ce dernier n’aime pas l’école ou le savoir et la lecture en général, l’enfant aura bien plus de chance de ne pas aimer non plus. Il ne sera pas concentré en classe et aura des mauvaises notes, ou accusera un manque d’envie. Vous ne pouvez pas, en tant que socialiste, m’expliquer qu’au contraire certains s’en sortent même issue de famille très modeste car ils sont beaucoup trop minoritaires et le but de l’état c’est de n’en laisser aucun sur le carreau. Donc ce n’est pas une question de moyen mais bien un manque de goût pour la connaissance voilà le vrai problème. Mais peut-être que c’est trop dur à accepter ? En attendant il faut arrêter de prétendre que l’intérêt de l’enfant prime car à l’heure actuelle tel n’est pas le cas. L’autre exemple flagrant du primat de l’adulte sur l’enfant est l’accouchement sous x, ou le don de sperme sous x car qu’importe la cause qui pousse la femme à accoucher sous x, inceste, adultère ou autre, c’est choquant de faire porter la charge à l’enfant en le privant d’identité.        

La fonction publique : le but ultime de la fonction publique est de rendre un service public, non pas de créer de la richesse. C’est une charge pour les contribuables et un accroissement de la masse est encore un accroissement de la charge. Les français l’on bien compris mais pas les socialistes. Pour rendre un service public il n’est pas nécessaire d’être fonctionnaire à vie car ce statut ne rend pas les bénéficiaires plus compétents que s’ils étaient en CDI classique.

Et nous retournons à la notion de justice : est-ce qu’une croissance de la masse bénéficiera aux plus démunis, comme on veut bien nous laisser le croire, car cet argent que l’on dépense à payer ces fonctionnaires sont autant d’argent que l’on ne redistribuera pas aux plus fragiles qui eux ont surtout besoin d’être formé pour sortir de la précarité.

L’aberration c’est d’accroître la masse pour réduire le chômage ou pour tenter bêtement d’en sauver quelques-uns de la flexibilité et de la précarité de l’emploi. Ne mélangeons pas tout et retenons comme principe l’intérêt général et la justice.

Que quelqu'un trouve un emploi dans le privé, c’est un bénéfice mais dans le public ça devient une charge utile peut-être mais une charge quand même. Si en plus il faut s’en accommoder jusqu’à la retraite de l’intéressé ça devient une charge à long terme. Donc que l’état multiplie les CDD c’est la moindre des corrections puisque c’est le contribuable qui paye alors que dans le privé c’est un véritable manque à gagner pour l’Etat. Rappelons l’évidence, la fonction publique n’est faite que pour rendre un service public, si l’état créer des emplois c’est pour répondre à cette exigence et non pas pour offrir des emplois stables à une minorité. C’est une conséquence et non une fin en soi. Pour toutes ces raisons d’équité l’opinion publique ne désire pas un accroissement de la masse. Et si l’Etat a besoin de bras et de cerveaux, il peut toujours demander aux bénéficiaires de la redistribution de renforcer l’effectif. Tous les contribuables auront l’impression d’être dans un système qui privilégie l’intérêt général même si la question du statut des fonctionnaires reste un sujet de discorde. Et la critique n’est pas sans fondement. Historiquement et par tradition la fonction publique a un statut privilégié. Donc rien à voir avec les principes de justice et d’intérêt général. Ce n’est pas par équité que les fonctionnaires ont se statut puisque précisément ce dernier a plutôt les traits d’une société d’ordre et par la même inégalitaire. Ainsi un mauvais professeur dont tout le monde se plaint doit être viré au nom de l’intérêt général, comme un mauvais cadre dans le privé au nom du profit.

Pourtant une autre solution subsiste, si tout le monde devient fonctionnaire, que l’on abolie l’entreprise privée alors tout le monde travaillera beaucoup moins, on aura enfin du temps pour la culture         

Il faut arrêter le mélange des genres, chacun sa fonction :

Chaque fois que l’Etat embauche il doit se demander si c’est vraiment nécessaire car c’est une charge pour tout le monde. L’état gagne à proposer un CDI classique et comme tout employeur il gagne à se démettre de son salarié quand il n’en a plus besoin. Car dans son cas, et même si le salarié contribuera par son pouvoir d’achat à la croissance, il reste pourtant une charge. La privatisation des entreprises publiques rend d’autant plus juste cette analyse.

L’entreprise se forme en vue de faire du profit et non pas pour créer des emplois. Subventionner une activité privée est contre nature, d’autant plus si l’activité ne tiens que soutenue par les subventions car c’est une charge pour le contribuable qui n’a pas à soutenir un privé jusqu’à sa retraite ou jusqu’à ce qu’il ferme boutique. Lui faire crédit et lui proposer une formation à bon marché est un investissement, rien à voir avec une subvention. Et il faut même que l’état stimule le crédit intelligent. Combien de jeunes abandonnent l’idée de se former car l’école envisagée coûte trop cher. Pourtant c’est un véritable investissement, rien à perdre et tout à gagner contrairement aux crédits à la consommation ou les subventions aux entreprises. Et à ceux qui osent me rétorquer que le diplôme n’est pas un gage d’emploi, je réponds que les chiffres prouvent que les travailleurs sans qualification sont les plus à plaindre, que toute connaissance est bonne à prendre et qu’avec de la persévérance et de l’ambition, tout le monde peut y arriver enfin qu’il n’y a que les cons pour croire en la fatalité.

Subventionner une entreprise pour qu’elle embauche c’est lui demander de faire du social, d’un coté on les charge comme des mules et de l’autre on les subventionne pour caser une masse privée de formation. C’est admettre que la main d’œuvre qu’on leur propose est si peu compétente qu’on paye l’entreprise pour embaucher des gens. Avouons le c’est ridicule. Réduisons plutôt les charges des petites entreprises pour qu’elles prospèrent et ne subventionnons pas les grosses car elles n’en n’ont pas besoin. Inutile de pleurer à chaque fois qu’une grosse entreprise se délocalise puisque ça n’arrangera pas la situation. D’un coté on perd des milliers d’emplois non qualifiés et d’un autre coté, tous les contribuables bénéficieront de produits à meilleur marché. Le vrai coupable c’est l’Etat qui n’a pas su ou voulu former son peuple. Tout le monde dit qu’il faut bien des ouvriers et de tout pour faire un monde, et bien non c’est faux.

La France

a de moins en moins besoin d’ouvriers, d’agriculteurs, de pécheurs car de nombreux produits équivalents sont moins chers ailleurs, il n’y a que par ces produits terroir bien locaux et de haute qualité qu’elle fait la différence. Si une activité telle que l’agriculture nécessite des subventions à long terme alors autant nationaliser pour que la richesse profite à l’ensemble. En effet il est injuste que les contribuables soutiennent l’enrichissement d’un privé d’autant plus que les propriétaires terriens n’ont pas la réputation d’être des gauchistes et par là même ils ne croient pas forcément aux bienfaits de la solidarité. Donc ces subventions, quoi qu’on en dise ne profitent pas à l’intérêt général mais permettent à une minorité de s’enrichir sur le dos des autres. Et s’ils ne s’enrichissent pas, si  certains agriculteurs croulent sous les charges alors qu’ils stoppent leur activité et qu’ils se forment à une autre activité plus rémunératrice et rien empêche que l’agriculture subventionnée devienne nationale  si elle ne survie que par la solidarité nationale.  Mais

la France

ne veut pas se l’avouer, elle n’ose pas admettre qu’elle a eu tort, qu’elle a sacrifié des générations entières en se disant qu’il fallait bien des gens pour faire le sale boulot alors qu’elle aurait du investir dans la formation de tout son peuple. Et non

la France

n’est pas le peuple de mes rêves. Combien de cinquantenaires m’attristent, ils me disent qu’à leur époque, le système était bien plus inégalitaire et ce n’était pas une période prospère comme aujourd’hui on essaie de nous faire croire. Les patrons étaient tout-puissants et pas d’allocations chômage, pas de RMI, pas de bourses d’études. D’accord  il y avait le plein emploi mais une majorité de boulots ingrats, à la chaîne et non gratifiants, alors oui je suis bientôt trentenaire et je remercie les soixante-huitards et Mitterrand pour leurs bienfaits et non je ne regrette pas cette époque d’esclavagisme économique. On a privé nos parents d’études et on continue à priver ma génération et les suivantes en France et partout dans le monde de connaissance. Tout simplement parce que le savoir est l’arme des nobles et nombreux refusent de laisser la base accéder à la noblesse. Voilà le talon d’Achille : la connaissance n’immunise pas contre le sadisme et la puérile volonté de puissance : Et à ces pseudo surhommes, savants fous émérites, diplomates avisés, politiciens confirmés, journalistes affûtés qui prétendent décrypter des événements censés dépasser notre entendement, il faut juste leur proposer d’accélérer les cadences car ils manquent de productivité et d’efficacité.       

La gouvernance est beaucoup trop archaïque, inégalitaire et pourtant toutes les élites affirment qu’elles se démènent pour nous inventer un système cohérent mais  tout comme les diplomates de l’ONU, je les trouvent mous, un brin incompétent, voire irresponsables. Mais l’idée d’un communisme démocratique et multipartiste subsiste, l’intérêt général est à la mode, suffisamment pour obtenir 50% des voix aux prochaines élections, et celles qui suivront. Et croyez moi, mes arguments sont déjà largement affûtés.        

Qui profite de la mondialisation économique et de la conservation des frontières politiques : Les plus riches bien entendu nos néo-aristocrates de toutes couleurs qui malgré des études prestigieuses et un revenu conséquent n’arrivent pas à nous proposer un système viable. Comprenons bien que l’analyse évoque les élites politiques tout Etat confondu, ils sont pourtant nécessaires mais ils sont gourmands et continuent à traîner donc à demeurer improductifs pour une raison bête et méchante : les enseignants chercheurs durant leurs prestigieuses études ne leur apprennent pas à rendre le monde plus juste mais leur explique les raisons historiques qui justifient le sadisme ambiant. Bien évidemment la conservation des frontières justifie les paradis fiscaux, les cadeaux fiscaux, les niches fiscales. Elle tend à entretenir une répartition entre capital et travail bien plus inégalitaire depuis que les entreprises dans les pays du nord se délocalisent. Dans le sud c’est pire puisque le droit du travail, j’ose le croire n’est pas exceptionnel et le rapport capital/travail doit être encore plus inégalitaire.

Les élites des pays du sud sont sûrement les plus sadiques car les peuples sont moins armés. Un état international peut permettre de réduire les courants de migrations. Nous pouvons nous surprendre que d’un coté les élites des pays du sud nous disent qu’elles sont souveraines et que d’un autre coté elles trouvent normal de voir un nombre conséquent de leurs populations fuir vers le nord. Je n’ai pas envie d’être patiente avec des élites qui maintiennent leurs peuples dans la misère. Et aux peuples du nord, les élites nordistes demandent de faire des sacrifices, ils voudraient baisser les salaires pour qu’on soit plus compétitif, enfin c’est la solution libérale, travailler plus pour gagner plus. Il faut avouer que la globalisation est une aubaine pour les libéraux et surtout la conservation des frontières car elle ralentit un rééquilibrage des niveaux de vie à l’échelle globale qui nous rendrait par la même bien plus compétitif mais surtout qui pacifierait un monde fatigué de la violence. Nos nouvelles générations de toutes couleurs, de tout pays, notre plus belle richesse, méritent mieux que ce que l’élite mondiale leur propose, elles méritent le meilleur et personne ne doit être sacrifié. Car si l’on sacrifie un enfant, il ne faut pas s’étonner après de la délinquance et des violences sous toutes ces formes.

Osons croire que notre humanité nous rapproche                       

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